Moment Espigas — En route pour les Calanques, la liberté en semelles souples

Il y a dans chaque Marseillais une envie d’évasion immédiate. Une pulsion de mer. Un besoin d’espace. Et parfois, un dimanche matin, ce besoin devient un geste simple : on met ses Espigas, on remplit un sac Canal 16 Lab, on glisse une gourde, un chapeau, un tupperware de melon frais, peut-être une petite bouteille de jaune, et on part.

Direction les Calanques.

À pied, à vélo, en bus, peu importe. Ce qui compte, c’est le calme qui arrive. La rumeur de la ville s’efface, remplacée par les cigales, les rires au loin, les pas qui crissent sur la pierre sèche.

On descend à Sormiou en saluant les pêcheurs, on croise un enfant en short qui tient un ballon sous le bras, une mère de famille qui sort un parasol tordu, un papy qui connaît encore les noms de tous les poissons. On reconnaît ceux qui ont pris Callelongue pour se tremper avant l’assiette du bar de la calanque. On suit ceux qui poussent un peu plus loin, vers Morgiou ou En Vau, juste pour la beauté du geste.

Dans les Calanques, marcher n’est jamais un effort. C’est une forme de liberté lente, chaude, évidente.

On s’assoit sur un rocher. On laisse respirer ses pieds. On admire la lumière sur les falaises. Et quand il faut repartir, les chaussures ne râlent pas, elles accompagnent.

Trois alliées pour crapahuter léger et méditerranéen :

  • Espadrille blanche : sobre et douce, parfaite pour une virée vers Port-Pin ou Marseilleveyre.*