Moment Espigas — Le cousin qui voulait faire roots (et a fini chez mamie)
Il avait annoncé ça comme une révélation : cette année, il partait "à l’arrache". Van aménagé, podcast sur l’autonomie, légumes secs et popote au réchaud.
Il voulait se reconnecter à l’essentiel, quitter le béton, dormir sous les étoiles, vivre "hors-système".
Il avait même coupé son tel. Et les manches de sa chemise. Il voulait faire roots.
Sauf que dans le Verdon, il y avait du monde. Beaucoup de monde. Et de la poussière. Et des douches froides. Et de l’eau de rivière. Froide aussi.
La vanlife, c’était peut-être pas le bon plan en pleine canicule, avec le cousin qui ronfle et les sandales qui collent au pied.
Le quatrième jour, il a rappelé mamie. Elle n’a rien dit. Elle a juste préparé une ratatouille. Et lui a sorti une paire d’Espigas oubliées dans le placard.
Des camo. Taille parfaite. Légères, propres, sèches. Il les a mises. Il a respiré. Il a dormi dans un vrai lit. Et il s’est dit que l’authenticité, c’était pas forcément marcher pieds nus.
Maintenant, il fait toujours des podcasts. Mais chez lui. En Espigas. Et il passe saluer mamie le dimanche.
Trois modèles qui pardonnent les rêves de vie sauvage :
- Espadrille camouflage : pour avoir l’air baroudeur, mais dormir à l’intérieur.
- Espadrille tissée verte : solide, fiable, un peu comme mamie.
- Sneakers vert : à éviter dans les douches communes. Mais parfaites pour faire les courses chez Biocoop.
Voir la collection de ceux qui ont essayé la vanlife. Et qui ont survécu (grâce à mamie).