Ils voulaient protéger des vies...ils finissent par polluer la planète !
Chaque année, à Marseille, 20 tonnes de radeaux de survie, de gilets de sauvetage, de combinaisons de plongée sont purement et simplement enfouies.
Pourquoi ?
Parce qu’elles sont périmées.
Pas parce qu’elles sont inutilisables.
Pas parce qu’elles sont irrécupérables.
Juste parce que le système ne sait pas quoi en faire.
200 à 500 ans. C’est le temps qu’il leur faudra pour se décomposer, libérant des microparticules toxiques qui finiront par polluer nos sols, nos mers… et nos enfants.
Et pendant ce temps-là, on continue de fabriquer de la matière neuve, de consommer toujours plus, d’accumuler des déchets qui pourraient avoir une deuxième vie.
Alors on fait quoi ?
Parce que oui, on aura toujours besoin de ces équipements pour la sécurité en mer. Mais doit-on vraiment en faire des bombes à retardement écologiques ?
Et si on réinventait leur usage ?
- Upcycling : transformer ces matériaux en produits utiles et durables.
- Couture, soudure haute fréquence, confection locale : des solutions existent déjà.
- Un écosystème vertueux : des écoles pour former des couturiers sur des tissus techniques, des ateliers d’insertion pour assurer le nettoyage et la découpe, des circuits courts pour éviter le transport inutile.
Mon engagement : 95% de ces 20 tonnes doivent être réutilisées d’ici 3 ans.
Mais pour ça, il faut se mobiliser :
- Les pouvoirs publics : pour accompagner la transformation, avec du foncier et du soutien.
- Les écoles et les ateliers d’insertion : pour structurer une filière durable et inclusive.
- Les entrepreneurs et industriels : pour créer de nouveaux usages et modèles économiques.
Le choix est simple : continuer à enfouir… ou construire un futur qui a du sens.
Alors, qui embarque avec nous ?